
Réagir aux derniers événements est évidemment difficile, dans une grande confusion, et en plus, dans mon cas, dans un contexte personnel de bousculade qui empêche de se documenter autant qu'on le souhaiterait. Je note par exemple qu'Henri Goldmann, peu suspect de grande sympathie pour quelque impérialisme,
écrit "je me suis rallié au principe d’une intervention minimaliste, devant l’impossibilité d’une tierce position qui m’aurait semblé préférable". A quoi, il est vrai, un de ses lecteurs répond : "Je crains fort que la "lecture minimaliste" qu’H.G. défend soit d’avance condamnée : une fois qu’on a lâché les chiens, et qu’ils ont senti l’odeur du sang (ou du pétrole), il est difficile de les ramener à la niche. "
Je livre donc ceci comme des réflexions "à chaud", mais quelque peu à contre-courant de ce qu'on considère un peu vite, actuellement, comme des évidences après l'intervention qui suit le mandat donné par la résolution 1973 de l'ONU.