lundi 1 juin 2009
Brother Can You Spare A Dime ? La chanson de la Grande Crise
1929... Une folle bulle de spéculation s'effondre brusquement. Les épargnants, aux Etats-Unis, avaient cru que la valeur des actions ne pouvait que monter, monter encore. Quelques boursiers réalistes comprennent que les cotations ne peuvent plus poursuivre leur ascension, ils vendent, les cours s'effondrent, et le masque de la prospérité tombe. Par millions, les travailleurs se retrouvent chômeurs, vendant des pommes dans la rue, faisant la file pour du pain et de la soupe, et mendiant. "Brother Can You Spare A Dime ? ", "mon frère, tu peux me passer une tune ? ", une ritournelle entendue aux coins de rue qui deviendra un des titres les plus enregistrés dans l'histoire de la chanson. Ici, l'impressionnante version de Al Jolson, enregistrée en public, illustrée d'images de l'époque, et suivie des paroles .
They used to tell me I was building a dream
And so I followed the mob
When there was earth to plow or guns to bear
I was always there right on the job
They used to tell me I was building a dream
With peace and glory ahead
Why should I be standing in line
Just waiting for bread?
Once I built a railroad, I made it run
Made it race against time
Once I built a railroad, now it's done
Brother, can you spare a dime?
Once I built a tower up to the sun
Brick and rivet and lime
Once I built a tower, now it's done
Brother, can you spare a dime?
Once in khaki suits, gee we looked swell
Full of that Yankee-Doodly-dum
Half a million boots went sloggin' through Hell
And I was the kid with the drum
Say, don't you remember, they called me "Al"
It was "Al" all the time
Why don't you remember, I'm your pal
Say buddy, can you spare a dime?
Once in khaki suits, ah gee we looked swell
Full of that Yankee-Doodly-dum
Half a million boots went sloggin' through Hell
And I was the kid with the drum
Oh, say, don't you remember, they called me "Al"
It was "Al" all the time
Say, don't you remember, I'm your pal
Buddy, can you spare a dime?
On me disait que je construisais un rêve
Et donc j'ai suivi la foule,
Quand il y avait de la terre à labourer ou des fusils à porter,
J'étais parfait pour la tâche.
On me disait que je construisais un rêve
Qui menait à la paix et à la gloire.
Pourquoi dois-je faire la file
Pour simplement recevoir du pain ?
Jadis j'ai construit un train, je l'ai fait rouler,
Je lui ai fait faire la course contre le temps,
Jadis j'ai construit un chemin de fer, maintenant il est terminé,
Mon frère, tu peux me passer une tune ?
Jadis j'ai fait monter une tour vers le soleil,
Briques et boulons et chaux,
Jadis j'ai construit une tour, maintenant elle est terminée,
Mon frère, tu peux me passer une tune ?
Jadis nous avions fière mine, dans nos costumes kaki,
La tête pleine de l'air du Yankee Doodle,
Un demi-millions de bottes sont parties vers l'enfer,
J'étais le gamin au tambour.
Jadis, tu ne te souviens pas ? On m'appelait Al,
C'était "Al" tout le temps,
Tu ne te souviens pas ? Je suis ton copain.
Mon frère, tu peux me passer une tune ?
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Mots-clef : "Brother can you spare a dime", Al Jolson, crise, USA, Etats-Unis, 1929, chômage, dépression
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