mardi 4 juin 2013

Anne Sylvestre : Les Impedimenta (live "fausse video")

J'émerge d'un cauchemar... J'ai dû, pour des raisons trop longues à exposer ici, interpréter cette chanson. Que je trouve superbe et drôle. Mais que j'ai trouvée particulièrement difficile à mémoriser. Jetez un coup d'oeil sur les paroles, qui figurent plus loin, pour en juger. Pendant deux semaines, au moindre moment libre, je grommelais in petto "Ah si l'âme soeur était fille unique", ce qui devenait régulièrement "...fille pudique" ou "...fille publique". Le concert s'est bien passé, la corvée est devenue moment de bonheur. 
J'écris "fausse vidéo" car ce n'est, comme souvent, qu'une photo accompagnée d'un son. Mais le son, enregistré en concert, vaut le détour...
A propos de chanson, la sublime Francesca Solleville revient à Bruxelles ce 14 juin. Détails ici !




"Non: si l´âme sœur était fille unique
Ça serait trop beau, ça serait magique
Ça serait Byzance, bref : on le saurait
Mais, hélas, son arbre généalogique
Ça n´est plus un arbre, c´est une forêt!"

Ainsi se plaignait, un peu nostalgique
Un qui n´avait rien du Petit Poucet
Mais qui découvrait, tremblant de panique
Ce que chacun sait :
Trois, un!

Refrain :
On n´est pas tout neuf, on a son barda
On a ses impedimenta
On n´est pas tout neuf, on est tous des ex
On est tous plus ou moins duplex (2 X)

Pourtant l´aventure était sans égale
Le vrai coup de foudre, fusion totale
Plein de goûts communs, rien qui dépassât
Rencontre karmique en tous points fatale
Que, d´un simple mot, elle fracassa
"Je ne fus", dit-elle, "pas une vestale
Et pas mal de monde, dans ma vie, passa
Mais la marguerite a plus d´un pétale
N´oublie jamais ça" :
Trois, un!

(au Refrain )

Des plus éloignées jusqu´aux plus récentes
Dans les relations qu´elle lui présente
Il y a tout de qui compte à ses yeux
Des anciens amants, peut-être une amante
Deux ou trois maris, des enfants nombreux
Et sans oublier la liste d´attente :
Un mage, un coiffeur et un persan bleu
Professeur de chant et de parapente
Et puis Depardieu!
Trois, un!

(au Refrain )

Comme il en voyait trente-six chandelles
Elle dit : "Que veux-tu? J´ai le cœur fidèle
Ils me tiennent chaud, ils sont ma maison
Je ne vivrais pas sans ma parentèle
Mais c´est toi que j´aime sans comparaison"
Voyant qu´il fallait, pour garder la belle
Prendre tout le lot ou le portillon
Il trouva sa place et, rempli de zèle
Chanta sa chanson :
Trois, un!

Moi j´ai le cœur neuf, mets-y ton barda
Et je serai ta véranda
Je sors pas de l´œuf, j´ai de bons réflexes
Je veux pas devenir ton ex

(au Refrain )

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