mardi 17 février 2009

Nos Amours sur Facebook ?


Facebook ? La meilleure ou la pire des choses ? Les avis se heurtent parfois de front, dans le micro-sondage organisé par le journal "Le Monde" : depuis la personne qui a quitté le réseau social après trois semaines en haussant les épaules jusqu'à celle qui y passe ... neuf heures par jour.
Si vous l'ignorez encore (comment faites-vous ? ), Facebook est une communauté au sein de laquelle on prend contact avec des "amis" (le terme est galvaudé) avec qui on peut échanger des informations et documents de tout ordre par des moyens variés. Evidemment, ce contact direct ET indirect entre un grand nombre de gens pose parfois des problèmes. Exemple paraît-il classique : l'un ou l'autre petit malin se rend à une party, souffre de gueule de bois le lendemain et s'absente du bureau en prétextant une maladie, un de ses potes publie sur Facebook une photo de l'employé pas modèle ivre mort à la soirée, et le patron de la firme, "ami Facebook" du pote en question, tombe sur la photo et licencie le carottier.
En règle générale, si vous adhérez à Facebook, mieux vaut réfléchir avant de publier telle ou telle information dans votre "profil". Les conséquences peuvent aller du gênant au tragique : il y a peu, un Britannique qui vivait mal sa séparation d'avec son épouse a constaté que celle-ci avait modifié son statut Facebook, de "mariée" à "célibataire". Pris de rage, l'homme s'est rendu au nouveau domicile de son épouse et l'a tuée.
Evidemment, votre discrétion frustrera peut-être d'aucuns. Ainsi, j'ai dû répondre ce qui suit à une copine dévorée de curiosité, qui m'a reproché de ne pas avoir rempli, dans mon "profil Facebook", la ligne "Situation amoureuse" :

Concernant mes amours, j'entretiens le mystère,
Comme d'autres entretiennent à grand bruit leur maîtresse.
"Est-il marié ? En couple ? Ou bien célibataire ?"
S'interrogent les foules en leurs pensées épaisses.

Vous pouvez parcourir les feuilles à ragots,
Paris-Match, Points de Vue ou bien France-Dimanche,
Et tous ces gras torchons dévorés des gogos :
A propos de mon nom leurs pages restent blanches.

"Est-il homo ? Zoo ? Pédo ? Ou ... nécrophile ?"
S'interrogent les foules en leurs pensées futiles,
"Ou bien simple hétéro de l'espèce vulgaire ?"

Tandis que vous trottez, dans votre mini-jupe,
Posez-vous ces questions, jolie : ça vous occupe.
Concernant mes amours, je maintiens le mystère.

Mots-clef : Facebook, vie privée, intimité, sonnet

2 commentaires:

Frank Wuyts a dit…

n'oublie pas de poster cet intéressant article sur facebook cher Tom

Tom Goldschmidt a dit…

Excellente remarque, cher ... euh ... tchouf.