samedi 28 mai 2011

Des Dauphins au végétarisme


J'avais placé sur Facebook un lien vers la vidéo ci-jointe, simplement parce que je la trouvais charmante, en l'assortissant de la légende : "Dire que les hommes utilisent les dauphins pour des atrocités : porteurs de mines, emblème de Radio-Contact...". Cela n'a pas manqué : peu après, quelqu'un avait ajouté "Dire qu'il y a des gens qui mangent des animaux... alors qu'ils ont le choix. Quelle monstruosité criminelle derrière cette habitude paresseuse". Bien évidemment, l'habituelle polémique entre viandeux et légumophiles s'en est suivie, si prévisible que je vous en fais grâce. J'ajoute néanmoins mon - si j'ose dire en l'occurence - grain de sel.
Suite de l'article :

Certains végétariens ressemblent un peu à ces gens qui dès que l'on mentionne, même vaguement, l'informatique, doivent immédiatement bondir dans la conversation pour vous expliquer que le Mac, c'est mieux (ce qui donne immédiatement à leurs interlocuteurs une subite sympathie pour Microsoft). Je ne serai probablement jamais végétarien, étant arrivé par des lectures et par des exemples vécus à la conclusion que cela débouche sur des carences alimentaires (je ne vais pas entrer ici dans une polémique à ce sujet, j'ai mon compte de discussions). Bien sûr, il se trouve immédiatement des gens pour vous dire "Moi, végétarien, ou végétalien, je me porte comme un charme" mais j'ai entendu cela cent fois à propos du tabac. L'humain est omnivore, mais nous mangeons beaucoup trop de viande, surtout rouge, pour des raisons de lobbying économique et publicitaires, et nous traitons notre cheptel d'une façon souvent atroce. Cela dit, le végétarisme me paraît né d'une volonté de contourner une triste réalité incontournable : l'organisation de la survie sur la Terre se fait d'une façon atroce. A chaque seconde, des Pôles à la savane, des milliers de proies (de "prédatés", terme qui n'existe pas) sont dépecées vivantes dans des souffrances abominables par des prédateurs, ou, petits poissons, dissoutes vivantes dans les sucs gastriques de gros poissons, etc.. Nous, nous aurions les moyens de pratiquer des mises à mort infiniment moins douloureuses et moins angoissantes qu'actuellement, et de consommer moins de protéines animales. Aller dans cette direction (genre régime Okinawa, mais tout cela est encore fort tâtonnant) serait déjà un immense progrès sur la malbouffe aussi nocive pour la vie animale que pour la santé humaine. Cela prendra probablement des siècles.

P.S. pas de moi
Je reproduis un commentaire trouvé sous mon post Facebook : "Entre consommer de la viande, n'importe laquelle, à tort et à travers, en se fichant non seulement des conditions d'élevage et de mise à mort mais aussi des impacts sur l'équilibre écologique global et sur la faim dans le monde, et manger un peu de viande une ou deux fois par semaine, d'animaux élevés en plein air, nourris bio, et chez des fermiers du coin, il me semble qu'il y a une marge. Comme utiliser des animaux comme bombes ou de manière parcimonieuse pour une alimentation limitée. C'est TB d'être un-e végétarien-ne équilibrée, bravo. Mais ce n'est pas donné à tout le monde en termes d'éducation, de moyens financiers et culturels, et...physiques. Par ailleurs, il y a des chasseurs immondes et d'autres qui oeuvrent à un certain équilibre en tuant quelques lapins de garenne. Tous les jours en respirant, en marchant, .... nous tuons des tas de petites bêtes innocentes... et si tout, toujours, était une question d'équilibre ?"

Bon, on se la regarde quand même, cette vidéo ? Oui, c'est un peu nunuche, mais c'est chou.


Cliquez ici pour recevoir chaque mois une liste des nouveaux articles de ce blog. Vous pouvez être prévenu/e de chaque parution en cliquant "Messages (Atom)" tout en bas de la page d'accueil. Mots-clef :

Aucun commentaire: