dimanche 6 septembre 2009

Maltraitance des Volailles : Deux Vidéos


Le plus grand incubateur du monde se trouve à Spencer, Iowa, Etats-Unis. L'organisation "Mercy For Animals" est parvenue à récolter (clandestinement) des images montrant le fonctionnement de cette usine à oeufs détenue par la firme Hy-Line International. En gros : les poussins sont triés par des ouvrières : les femelles sont conservées, les mâles, qui ne pondront pas d'oeufs et qui ne deviendront pas, dans ces conditions de vie, suffisamment volumineux suffisamment vite pour représenter une quantité intéressante de viande, sont éliminés : jetés dans une machine qui les broie vivants (21 millions de victimes par an selon "Mercy For Animals"). Ensuite, une machine à laser ampute les survivants d'une partie de leur bec - une opération qui cause des douleurs aigües sur le moment et des douleurs chroniques par la suite.


Une autre opération mécanique sépare les poussins des coquilles d'oeuf - avec suffisamment de brutalité pour en tuer certains -. D'autres restent parfois coincés sur le tapis roulant qui va bientôt être nettoyé automatiquement... Enfin les futures pondeuses sont entassées à 100 par boîte et dirigées vers leur nouvelle vie - qui sera aussi heureuse que charmant début, comme le montre la seconde vidéo - . Selon "Mercy For Animals", ces conditions ne sont pas spécifiques à cette usine, elles représentent la norme dans cette industrie.

Le site de la société Hy-Line, qui possède cette usine, comporte une page dédiée au bien-être animal ! On peut y signaler, par e-mail, toute maltraitance que l'on aurait constatée concernant l'action de cette firme.
NB : cette vidéo se termine par un appel à soutenir le mouvement végan, un mouvement qui prône la fin de toute possession d'animaux par les humains. Quelle que soit ma sympathie pour cette vidéo, je ne soutiens pas pour autant cet appel.



Une autre vidéo récoltée dans les mêmes conditions par la même organisation montre ce qu'est le quotidien des poules pondeuses dans la grande industrie alimentaire, chez Quality Eggs Of New England, Etats-Unis. Entassées dans des cages où elles ne peuvent même pas déployer leurs ailes, celles dont on se débarasse agonisent longuement sur le sol après qu'on leur ait tordu le cou. D'autres restent coincées dans les grillages, exposées aux coups de bec de leurs compagnes. Certaines sont jetées encore vivantes dans des poubelles où elles suffoquent sous les cadavres et les agonisantes.




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